Citations de Jack London:
- Ô ! vous qui prêchez la charité ! prenez exemple sur les pauvres, car seuls ils savent pratiquer cette vertu. Ils ne donnent pas leur superflu, car ils n'en possèdent point. Ils se privent parfois du nécessaire.
- Un os jeté au chien ne représente pas un acte charitable. La charité, c'est l'os partagé avec le chien lorsqu'on est aussi affamé que lui.
- Dans une civilisation aussi matérialiste, fondée non pas sur l'individu mais sur la propriété, il est inévitable que cette dernière soit mieux défendue que la personne humaine, et que les crimes contre la propriété soient stigmatisés de façon plus exemplaire que ceux commis contre l'homme.
- Il avait été dupé et tyrannisé par la peur de la mort. Or la mort ne faisait pas mal. Chacun des tourments qu'il avait endurés était un tourment de la vie. La vie avait calomnié la mort. Quelle cruauté !
- Ce que d'autres ont fait, je peux le faire. Et si personne ne l'a jamais fait, je peux quand même le faire.
- Sur les rayons des bibliothèques je vis un monde surgir de l'horizon.
- Le temps n’était plus où l’on se dévouait pour les autres. La civilisation s’écroulait : chacun pour soi !
- J’ai vécu d’innombrables existences et je puis affirmer que, depuis la création du monde, la barbarie humaine n’a pas fait un pas vers le progrès. Nous avons mis sur elle, au cours des siècles, un léger vernis. Rien de plus.
- J'aime, voila le premier et le dernier mot de la langue.
- La soif des biens matériels a fait de l’homme sauvage le demi-barbare que nous voyons aujourd’hui.
- Un jour viendra où les hommes moins occupés des besoins de leur vie matérielle, réapprendront à lire.
- C’est parce que vous ignorez tant de choses que vous vivez en esclaves.
- Pourvu qu’on garde la santé pour pouvoir passer la vie,
Qu’importe où et comment l’on meurt ?
- Je crois que la douceur spirituelle et la générosité finiront par avoir raison de la grossière gloutonnerie actuelle.
- La masse des livres qu'il lut ne lui servit qu'à stimuler son impatience. Chaque page de chaque volume n'entrebaîllait qu'une fenêtre minuscule du paradis intellectuel, et son appétit, aiguisé par la lecture, augmentait à mesure.
- Je n’ai pas plus de valeur aujourd’hui que lorsque personne ne voulait de moi. Et pourtant , c’est étrange, tout le monde semble me vouloir du bien aujourd’hui…. Et vous voulez savoir ce que c’est ? C’est la gloire.
- J'ai parlé avec des capitaines d'industrie dans des hôtels, des clubs, des maisons particulières, des compartiments de chemin de fer, sur des ponts de paquebot, et j'ai été ébahi du peu de chemin qu'ils avaient parcouru dans le royaume de l'esprit.
- J'aspire à un temps où l'homme aura une perspective plus haute et plus vaste que son ventre.
- Si je n'aime pas une chose, je ne l'aime pas, voilà tout; et rien au monde ne me fera l'aimer, parce que la grande majorité de mes contemporains l'aime ou fait semblant de l'aimer. Mes goûts et aversions ne suivent pas la mode.
- Je suis un réaliste par nature, et l'esprit de la bourgeoisie exècre le réalisme. La bourgeoisie est timorée. Elle a peur de la vie. Vous avez tout fait pour m'inspirer cette peur. Vous m'auriez fait rentrer dans la norme. Vous m'auriez serré dans le petit tiroir de votre bonheur-du-jour, où toutes les valeurs de la vie sont dépourvues de réalité, factices, vulgaires.
- Ils se figurent qu'ils pensent et ce sont ces êtres sans pensées qui s'érigent en arbitres de ceux qui pensent vraiment.
- La vie ne se résume pas à avoir de bonnes cartes en main, mais parfois, de bien jouer avec une mauvaise main.
- Je n'ai nul besoin de me saouler, je suis perpétuellement ivre. Ivre de lecture, ivre de passions et de désirs.
- On ne peut pas attendre que l'inspiration vienne. Il faut courir après avec une massue.
- Fais toujours se qui doit te rendre le plus heureux
- En ce qui concerne les études : je suis constamment en train d’étudier. Le but de l’université n’est que de préparer à une vie entière d’études. Je n’ai pas eu cette chance, mais je me retrouve au même point, en quelque sorte. Il n’y a jamais eu de soirée (que je sois sorti ou non) dont je n’ai passé les dernières heures dans mon lit, en compagnie de mes livres. Tout m’intéresse, tout — le monde est si riche. Mes principaux domaines d’étude sont scientifiques, sociologiques et moraux, ce qui comprend bien entendu la biologie, la science économique, la psychologie, la physiologie, l’histoire, etc. etc., sans limite. Et je m’efforce aussi de ne pas négliger la littérature.
- Ce n'est pas la destination qui compte, c'est le voyage<<;
- Les hommes les plus intelligents sont souvent cruels. Les imbéciles le sont monstrueusement.
- Pouvoir oublier est un signe de santé mentale ; c’est la rumination qui va de pair avec une nature obsédée, neurasthénique.
- L'inconnu est un des principaux éléments de la peur.
- Une grande lumière se fit et je vis clair, et je compris que ce n'était pas pour l'argent qu'un homme doit vivre mais pour un bonheur qu'aucun homme ne peut donner, ni acheter, ni vendre, et qui est au-delà de la valeur de tout l'or du monde.
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